Je ne sais plus si j'ai posté la volière partiquement terminée (enfin elle est opérationnelle)
Le cahier de charges prévoyait:
- Une isolation thermique et phonique et donc bardage ext et int. avec feuilles plastiques (genre alu) et laines de verre
- Une semelle en béton où posent le bardage et les piquets. Dans ce béton démarre 40 cm de treillis enterrés
- Un toit en tuiles isolé et inversé vers l'avant (pour limiter la sortie du bruit).
- L'impossibilité pour un rat de taille moyenne de pénétrer (m^me par le toit)
- Impossibilité pour un rôdeur de pénétrer. Grillage serrurier, porte en tubes carrés avec œilletons de cadenas renforcés, vissage important de toutes les planches et les plaques.
- Des trappes de sorties pour soit le vol libre (conure) ou fixation d'une structure légère (amovible) en treillis pour la journée. C'est pratique pour apporter ponctuellement de la nourriture.
Il reste à optimiser l’installation électrique et l'arrivée d'eau, fixer les couvres joints en extérieur.
Pour le moment l'apport journalier d'herbacées à gruger finissent au sol (sablonneux) et facilite l'évacuation des fientes.
Il y a toujours la volière filet mais après trois ans (quatre ?) les tubes sont en mauvais état. Il faudra bientôt recréer qq chose dans le même esprit avec des tiges métallique soudées et du filet.
Voilà le nouveau ''bunker'' Le poteau métallique au milieu c'est pour faire moins massif. Il y a des pattes soudées dessus qui permettent de fixer les plaques en béton. L'idée est de limiter l'intrusion des rongeurs et sécuriser les oiseaux lorsqu'il sont en bas du grillage. Je connais un cas où des rats ont coupé des doigts à travers le bas d'une volière. En plus l'exposition vers l'ouest apporte du soleil l'aprem et aussi le vent.
Pour la chaleur cet été on a pu tester ... c'est OK et heureusement qu'il y a les ouvertures latérales !
Huit mètres carrés fonctionnels.
Détail de la porte et de sa sécurisation. je dois placer une plaque dans le bas (rongeurs).
Le bloc de bois sur la gauche est fiché dans la bordure en béton et vissé par le haut. En une minute il peut être ôté (ou remis) et permettre de rentrer un objet volumineux.
Partie réservée aux ''diables verts'' Un max de mangeoires car la nourriture est parfois fort variée. Le bain en hauteur, cela évite trop de salissures trop vite.
Un peu de bricolage et ça fonctionne ... (plus de retournement) Tous les coins ont été arrondis, les perchoirs sont montés ''souples'', l'espace central permet de voler et les grosses cordes amortissent.
Un copain avait aménagé une volière en couloir (assez long ) avec des perruches australiennes et il y a eu rapidement des mortalités à cause des perchoirs placés aux mauvais endroits et trop rigides.
Un truc pour avoir un bon stock sous la main et préservé des souillures ou des rongeurs. Le grillage mitoyen a été doublé (à bonne distance) Indispensable !!!
Une fois les deux ''tagada'' en extérieur, les conures ont cartier libre pour toute la volière. Pour le retour, elles rouspètent mais elles s'exécutent. Remarquez comment une seule tuile en verre peut faire un bon apport de lumière. Pour les cordes (sisal) j'ai pris trop gros. Pas catastrophique mais inutilement coûteux et prise de tête pour les nettoyer. Dans un bain bouillant et ensuite en machine à 90° (en sac). Elle sont traitées en usine avec un genre de gazoile. Avec le chanvre c'était pire !
L'intérieur est en pin des landes sans traitement (en direct de la scierie, bcp de second choix). Le tout me revient à environ 900 e. et le budget bois c'est à peine 50 % du total. Pour la visseries (plus de 1000 ) internet m'a permis de trouver de la qualité à de très bons prix. Tout ce qui est ''fer'' provient d'un grossiste du coin.
Pour ce genre de réalisation, prenez la peine de chercher les ''bons plans '' car sinon c'est un budget 50% plus important.
Voilà... au passage je remercie tous les anonymes (et les connus) à qui j'ai piqué de bonnes idées car comme toujours le diable se cache dans les détails ...