Bonjour Joliane
merci pour le partage de ta réflexion sur ce post.
Elle peut être un très bon oiseau de compagnie sans nécessairement être proche de Tony ...C'est un bon oiseau mais notre intention n'a jamais été de garder deux rosalbins si ceux ci doivent vivre séparément. La maison est trop petite. De fait il était hors sujet de prendre un jeune, notre responsabilité de l'élever aurait été engagée.
On a trois options possibles: A deux dans la grande cage en intérieur, ou dans une future volière extérieure, ou en 3° notre mâle (Tony) qui reste avec nous en intérieur. Il n'est pas question qu'il finisse seul en volière extérieur à temps plein.
c'est possible, mais il n'est alors pas question d'affinité entre les deux, mais plutôt de désensibilisation graduelle de l'oiseau peureux. C'est seulement lorsqu'il n'aura plus peur ou du moins, moins peur, que vous pourrez savoir s'il y a une possible affinité entre les deux.Remarque fort pertinente ! Au vu de certaines situations similaires, cela peut prendre plusieurs années ! Pour nous il faut se donner plusieurs mois d'observations et pour le moment c'est le constat qu'il n'y a pas d'évolution qui m'inquiète.
donc je crois que c'est à partir de l'analyse de cet environnement qu'on peut le mieux comprendre les comportements de certains perroquets de compagnie vs ceux d'un autre perroquet de compagnie.Oui effectivement mais ''le diables se cache dans les détails'' et je me suis rendu compte en fréquentant des éleveurs et en regardant des vidéos YT que l'EAM en série (svt les gros élevages mais pas seulement ) dans une pièce toute propre et tout et tout.... produit certainement des oiseaux ''clean'' mais sans les stimulations essentielles à son développement future.
On découvre seulement l'importance majeure de la richesse de l'environnement pour les jeunes au moment où apparaissent les pics des plumes (C'est Cris Biro qui en parle sur FB)
Même en faisant l'acquisition d'un oiseau en première main nous devons composer avec un animal sauvage qui a déjà un un passif parfois fort handicapant pour la suite. Mais qui connait vraiment l'importance de cela au moment de l'achat ? Et encore c'est en m'intéressant au vol libre et aux conditions requises pour avoir un oiseau fiable que j'essaye de rentrer dans la tête de mes piafs et découvre les chaînes des causes et des effets.
Par ce que si c'est juste le projet d'avoir un ''doudou en plumes '' coloré dans un coin du salon, alors un EAM taré et psychotique qui vit sur le ht de la cage en bougeant au son de la musique (c'est le maximum pour lui) alors c'est très bien pour tout le monde .Cela fait toujours une vidéo marante à poster sur FB ...et des ''like'' à gogo (c'est à pleurer) Le piaf lui finira déplumé et/ou agressif au grand désespoir de sa ""mamy perroquet''
Rien que pour cela les EAM devraient rester une pratique d’exception. Enfin il m'a fallu trois ans de casse tête pour en arriver là et je sais combien il est difficile de mettre toute cette problématique en perspective.
Quand on laisse des oisillons avec leurs parents et que l'on intervient dans le nourrissage (comme c'est fait ici
https://www.youtube.com/watch?v=BNZIv_ikSqQ ) on obtient des oiseaux complètement éduqués en tant qu'oiseau avec un développement complet tout en ayant une désensibilisation à l'homme.
Ces conures vivent en volière et les jeunes ont de suite fait des sorties extérieures avec les parents sans problème. Sans inhibition, capable de s'orienter, de communiquer, d'éviter les dangers etc ... Pas le genre à dormir dans votre cou mais bien cadré dans leur tête. (et parfois pinceurs comme souvent cette espèce)
Voilà une photo qui résume très bien ma manière de voir la vie des oiseaux dit ''de compagnie''. Après nous sommes bien obligés de faire ce qu'il est possible avec ce que l'on a.
Je leur consacre beaucoup d'attentions dont aussi par rapport à leur psychologie car c'est le côté relationnel avec les oiseaux qui me passionne. Et nous n'irons jamais au bout du sujet, chacun(e) détenant une partie de sa complexité.