PDD

Information spécifiquement sur les maladies.

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PDD

Messagepar emeraude » Lun Avr 30, 2007 1:50 pm

Connaissez vous cette maladie. J'avais déjà parlé il y a quelques temps sur ce forum des deux perroquets que j'ai perdu à environ 2 ans d'interval. Un jardine et un gris. Avec le recul, mon sentiment de culpabilité s'estompe, il est probable que mes perroquest aient été malade dès le début. En effet, le jardine n'a jamais bien grandi et le gris buvait énormément...
J'ai entendu parler de la PDD et je flippe un peu. En effet, il parait que l'incubation peut être longue et je m'inquiète un peu pour mon amazone (en bonne santé à priori) car cela fait environ 3 ans que mon gris est parti et il paraît que l'incubation est très longue. En plus, il n'existe aucun test de dépistage.
Dans deux mois, je vais avoir un autre amazone, et je commence à flipper. Si mon amazone est contaminée, je suis bonne pour le cercle vicieux, c'est à dire des décès espacés. Mon amazone a été testée psittacose, aspergillose, PBFD, aucun problème.
Connaissez vous les symptômes de la PDD ?
emeraude
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Messagepar mimilafourmi » Lun Avr 30, 2007 2:06 pm

il y a une section sur cette maladie dans le post des maladies http://www.forum-perroquet.com/topic111 ... hlight=pdd

par sosperroquet




Le PDD
(Proventricular Dilatation Disease)



Plusieurs articles sur cette terrible maladie ont été écrits par des chercheurs et des vétérinaires renommés mais qu’en est-t’il au juste?

La maladie/syndrome de la dilatation du proventricule (Ganglioneurite Myentérique) est une maladie sournoise dont les perroquets peuvent être porteurs asymptomatiques et ce pendant plusieurs années. On s’en rend compte lorsque la maladie devient symptomatique et/ou à la nécropsie qui lui est faite lorsqu’ils décèdent.

La maladie/syndrome de la dilatation du Proventricule (PDD son abréviation anglophone) est employée pour décrire une réponse inflammatoire caractérisée par l'accumulation des lymphocytes et des cellules de plasma dans le système nerveux, particulièrement les nerfs qui fournissent les muscles dans le proventricule et d'autres organes digestifs comprenant le jabot, du gésier et le petit intestin.


À ce jour, il n’existe aucun test fiable de dépistage (une biopsie du jabot peut être faite - si le résultat est positif, l'oiseau est infecté - si les résultats sont négatifs, il peut ou peut ne pas être infecté car le prélèvement a pu être fait à côté d’une lésion infectée, ce qui signifie que l'échantillon ne comprend pas le tissu infecté de l'appareil gastro-intestinal) ni aucun médicament pour guérir cette maladie.

Les principaux symptômes sont un amaigrissement de l’oiseau malgré un bon appétit, des douleurs musculaires, des vomissements et de la nourriture non digérée dans les fientes. L’oiseau peut être porteur et contaminer les autres sans même que vous vous en rendiez compte…


Voici un bon exemple de la propagation qui pourrait arriver chez quelqu’un qui a eu une mortalité aviaire et qui n’a pas fait faire de nécropsie

Vous avez chez-vous plusieurs oiseaux et l’un d’eux est malade sans raison apparente. Vous n’êtes pas allé chez un vétérinaire compétant et vous essayez de le soigner vous-même. Finalement, l’oiseau meurt et vous ne faites pas faire de nécropsie… Imaginez maintenant la suite.

Vos autres oiseaux sont possiblement porteurs asymptomatiques. Vous entrez un autre oiseau provenant d’un éleveur ou d’une animalerie ou encore, vous en vendez, alors imaginez l’ampleur que la propagation pourrait prendre… c’est exactement ce qui est en train d’arriver! Tout à coup, l’oiseau est malade et vous vous demandez d’où cela peut-il provenir?

Voici une autre situation très normale chez plusieurs personnes

Si on présume que les gens qui adoptent un perroquet vont en adopter un autre, et un autre et encore un autre (connaissez-vous beaucoup des passionnés capables de se contenter d'un seul perroquet?), qu’ils proviennent d'endroits différents (animaleries, éleveurs, particuliers) et que de ce nombre, il y aura des abandons, des échanges et autres voyagements d'oiseaux.

• Pour un seul vecteur dans le lot, combien d'oiseaux aura-t-il le temps de contaminer dans sa vie?
• Combien de ces oiseaux contaminés en contamineront d'autres?
• Ce problème est sans limites!

Une situation d’éleveur

Un éleveur (souhaitablement amateur parce que j’espère de tout cœur qu’un professionnel n’agirait pas de façon aussi irresponsable) achète des bébés perroquets d’autres éleveurs, les met avec ses propres bébés oiseaux et négligemment, les nourrit tous avec la même seringue.

Voici encore un cas de contagion! Les éleveurs en région, où il n’y a pas de vétérinaire aviaire compétent, sont plus à risque. Ils doivent se fier à l’apparence de l’oiseau et c’est justement là où il y a un plus grand risque, pas seulement pour le PDD mais pour toute autre maladie contagieuse! Les échanges d’oiseaux entre éleveurs amateurs, souvent inconscients et très mal renseignés, sont souvent à la base de la propagation de maladies.

Sensibiliser la population

Il y a silence sur cette maladie par la majorité des éleveurs, des animaleries et des particuliers touchés par cette maladie refusent d’en parler. Ils croient que leur réputation est en jeu et qu’ils ont trop à perdre. Souvent, s’ils sont consciencieux, ils font euthanasier toute la masse qu’ils possèdent. C’est en effet la façon la plus rapide et efficace d’éliminer le problème. Mais qu’en est-il des oiseaux venus au monde avant qu’ils s’en soient rendus compte.

Il ne s’agit pas d’une maladie honteuse et les éleveurs ainsi que les animaleries ne doivent plus se tairent – les gens doivent être avertis qu’il faut être prudent, qu’il faut faire passer les tests usuels, même si l’oiseau semble en forme. Il est possible que le vétérinaire, lui, détecte quelque chose qui l’alertera.

Plusieurs oiseaux qui ont été directement exposés au PDD ne développeront probablement jamais la maladie. Jusqu'à ce que des mesures préventives appropriées puissent être développées (tests de dépistage) ,il serait prudent de placer ces oiseaux dans des familles d'adoption ou il seront oiseau unique et où ils n'auront aucune exposition directe ou indirecte avec d'autres oiseaux."
-Psittacine Disease Research Group
University of Georgia
College of Veterinary Medicine
Athens, Ga .


Nécropsie ou pas?

OUI et peu importe l’espèce ou la valeur de l’animal. Si vous avez des oiseaux qui meurent, faites faire une nécropsie, pensez aux autres oiseaux que vous avez ou que vous aurez. La science ne connaît absolument rien de cette bibitte qui n’a même pas de nom et qui se propage très vite au Québec. La seule méthode efficace à 100% de la découvrir est post-mortem.

Si vous voulez plus d’information sur cette maladie, renseignez vous auprès de votre vétérinaire aviaire, le seul compétent en la matière

Vous pouvez aller lire un article sur le site suivant http://www.allcreaturesnews.com/library/motz/PDD.html

Le début de cette entrevue est commencé par la phrase suivante...

"Dr. Branson Ritchie, PhD, est un virologiste internationalement reconnue et un vétérinaire aviaire qui enseigne à l'université de Géorgie. Dans cette entrevue exclusive avec AllCreaturesNEWS.com il discute de la plus grande menace de l'aviculture d'aujourd'hui ; La maladie de la dilatation du proventricule , le PDD "

Il lui demande aussi le % d'oiseaux atteint..le Doc lui répond qu'il n'est pas en mesure de répondre justement sur un % mais il lui dit "il y en a beaucoup trop"


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