Bonjour,
Je me présente, Marion, fan des calopsittes que j'ai découvertes un peu par hasard il y a maintenant bientôt 18 ans...
J'ai toujours aimé tous les animaux (j'ai aussi un chien et deux lapins à la maison !), et petite déjà, je rêvais de pouvoir un jour avoir un perroquet. Quand j'ai dû quitter la maison où je vivais avec ma mère pour mes études, la première chose que j'ai faite a été de me rendre dans une animalerie (à l'époque je n'y connaissais rien et je n'avais pas internet pour me renseigner comme aujourd'hui) et j'ai choisi deux calopsittes parce qu'elles m'ont paru drôles et jolies avec leur huppe et leurs joues colorées... Je n'y connaissais rien en calopsittes, mais j'ai vite acheté des livres sur elles et appris à m'en occuper et les connaître. Finalement, la femelle de type sauvage qui avait trois ans au moment où je l'ai adoptée, Papaye, est devenue de plus en plus proche de moi au fil du temps, jusqu'à devenir totalement apprivoisée et un véritable pot-de-colle. Le mâle panaché aime la compagnie des humains et nous siffle volontiers des airs mais il n'aime pas le contact. Malheureusement, fin 2016, ma petite Papaye nous a quittés, elle avait alors bientôt 17 ans (elle était baguée de 2000). Pour que Ticon ne reste pas seul, car il déprimait suite à la perte de sa copine, j'ai cherché une nouvelle calopsitte. Une réformée d'élevage, car je me disais que comme ça, elle ne serait pas toute jeune et que ça conviendrait mieux à Ticon, et qu'en même temps, j'offrirais une belle fin de vie à une calopsitte qui n'avait servi qu'à reproduire jusque là. Bon, ce fut un peu compliqué car il s'est avéré que cette femelle (encore de type sauvage) âgée de 8 ans n'était pas très en forme. Je vous passe les détails, mais après plusieurs consultations véto dont un vétérinaire aviaire, j'ai appris qu'elle souffrait d'une grave insuffisance rénale et que son espérance de vie en serait affectée. Néanmoins, elle a tenu compagnie à Ticon pendant encore 5 ans et elle était très câline avec lui. En revanche, son passé d'oiseau d'élevage en extérieur, sans contact avec les humains, allié à toutes les visites vétérinaires et les soins à son arrivée ont fait qu'elle n'est jamais devenue apprivoisée, même si elle n'était pas très peureuse, qu'elle avait fini par avoir une certaine confiance et s'était bien adaptée à sa vie avec nous. Je ne pensais pas que Ticon lui survivrait, mais Kazou, c'était son nom, s'est éteinte il y a une semaine. Et voilà que mon papy de plus de 18 ans (je ne sais pas quel était son âge exact au moment de son adoption en 2003) se retrouve à nouveau seul... Il était visiblement en manque d'interactions car les jours suivant le décès de Kazou, il ne cessait de siffler, chanter, nous appeler... Même si j'étais encore affectée par la mort de Kazou, je me suis décidée à lui chercher un nouveau copain ou une nouvelle copine, j'avais trop peur que son moral affecte sa santé déjà fragile à son âge. Voilà, j'ai donc accueilli il y a deux jours une petite calopsitte que j'ai été chercher chez une éleveuse passionnée (j'ai eu de la chance de tomber sur elle, ses oiseaux sont magnifiques et elle en prend grand soin, ils vivent dans de superbes conditions, et on voit à quel point elle les aime). Cette calopsitte MAN est âgée de 2 mois, elle est opaline panachée donc impossible de savoir si c'est un mâle ou une femelle pour le moment. Et l'éleveuse me réserve un petit d'un autre couple dont les oisillons sont encore au nid pour qu'ils forment peut-être un couple plus tard. Pour le moment, Ticon a retrouvé une seconde jeunesse ! Et la petite calo s'adapte très bien et n'est pas du tout farouche.
Voilà, vous connaissez toute l'histoire de mes calopsittes !
Aujourd'hui, l'adoption de ces toutes jeunes calopsittes me donne envie de parfaire encore mes connaissances de ces supers oiseaux et de faire encore mieux pour elles même si j'essaie déjà de faire au mieux !