Je lis justement tes articles (qui en passant, ne sont pas de vrais études) Je ni vois rien de très probant pour dire qu'une punition bien administrer est une mauvaise chose. Comme elle le dit très clairement, la punition est seulement UNE des méthode pour élevé un oiseau, qui peut être utiliser dans certaine condition. Il est aussi bien expliquer que la réponse a différente technique varie énormément d'un oiseau à l'autre. Ignorer un oiseau ne fonctione pas toujours.
Ce n’est pas du tout l’enseignement de Dre SG Friedman
Il ne faut pas déformer et y voir l’approbation de ta méthode, alors que ce n’est pas du tout le cas. Tu as vu cet extrait de son texte :
Voici des gestes à éviter pour ne pas ruiner la confiance de votre perroquet :
SOUFFLER dans la face du perroquet
EFFRAYER le perroquet en faisant des bruits forts
DÉSTABILISER l’oiseau perché sur votre main en secouant celle-ci
FORCER le perroquet à sortir de sa cage avec une serviette ou une baguette
RETENIR le perroquet sur votre main en pinçant ses orteils avec votre pouce
VAPORISER un jet d’eau puissant dans la face du perroquet
JETER le perroquet par terre
SECOUER la cage du perroquet
FRAPPER un perroquet
COUVRIR la cage du perroquet pendant de longues périodes
ATTRAPER le perroquet au filet
DONNER UNE CHIQUENAUDE sur le bec du perroquet
FORCER le perroquet à passer d’une main à l’autre répétitivement (monter l’échelle)
IGNORER les signaux corporels du perroquet qui expriment son malaise à votre approche ou son refus d’une demande
ISOLER le perroquet de son groupe et de la familleAu contraire, je crois qu'il est bien clair ici qu'elle désapprouve totalement la technique du jet d'eau! Peut-être as-tu lu trop rapidement dans ton empressement? Voici un autre extrait du texte qui m'apparait encore une fois TRES clair et probant:
« La recherche scientifique sur les effets des punitions aversives n'est pas nouvelle, bien que ces
effets n'aient été que peu étudiés. Au contraire cette recherche s'étend sur plusieurs décennies et a été
reproduite sur plusieurs espèces animales et sur les humains.Pourtant il existe des variables dans la
manière dont les chercheurs décrivent leurs résultats, le fait étant qu'il existe un modèle de réactions
négatives ou « d'effets secondaires » qui sont observés de façon constante sur de nombreux sujets
punis avec des conséquences aversives.
Le premier effet secondaire prévisible est l'effort constant qui est maintenu pour échapper à la
punition. Si l'échappatoire est bloqué, comme c'est le cas pour nos oiseaux de compagnie en cage ou
aux plumes de vol tronquées, l'animal pourra 1. Se soustraire à des interactions ultérieures 2. Ne
plus répondre 3. Chercher la confrontation et/ou 4. être pris d'un sentiment de peur généralisé
pouvant conduire à la phobie.
Pour beaucoup d'entre nous, ces effets secondaires sont difficiles à décrypter et rarement observés
chez nos chers perrqouets. Malheureusement nous connaissons tous ou avons tous entendu parlé de
ces oiseaux qui ont régressé en l'absence de sorties de cage. Ces pauvres âmes se tapissent
lamentablement dans un coin de leur cage, des journées durant. D'autres oiseaux cesseront toute
activité, ils refuseront d'approcher, voire même de se nourrir. Il n'est pas rare d'entendre des
histoires d'oiseaux qui attaquent leur maître ou deviennent craintifs face à des gens ou objets qui
auparavant ne leur causaient aucune frayeur.
Si l'on se base sur ces conclusions scientifiques il n'y a aucune justification à l'utilisation des
punitions aversives sur nos oiseaux. Il n'y a aucun bénéfice sur le long terme à en tirer, et les
préjudices sont sérieux. Curieusement, c'est l'effet à court terme de la punition qui pousse nombre
d'entre nous à y recourir.Chaque fois qu'un animal répond à la punition par la baisse de la fréquence
du comportement, c'est la personne qui délivre la punition qui est récompensée. Par exemple, si
votre perroquet cesse de mâchouiller le cadre de votre fenêtre lorsque vous jetez votre chaussure
dans sa direction, vous augmentez la probalité de jeter la chaussure de plus en plus souvent. Ceci
représente un obstacle signifiant au décroissement de l'utilisation de la punition pour influencer le
comportement et est digne de l'introspection. »En fait, pour etre plus juste, elle mentionne qu’effectivement la punition est un moyen d’éducation qui existe dans notre société (comment le nier?) mais que l’on ne devrait jamais y recourir, à moins d’avoir vraiment écoulé TOUS les autres moyens à notre disposition, dont en voici quelques exemples : 1.Sources médicale,
2. Arranger l’environnement différemment
3. Renforcement positif
4.Renforcement différentiel ou alternatif
5.Extinction
6.Renforcement négatif (à ne pas confondre avec la punition)
Les solutions sont NOMBREUSES avant d’envisager la punition. Ce qui me porte à me questionner à savoir pourquoi conseiller cela à Kokette? A-t-elle mentionné avoir épuisé tous ses recours? Loin de là, elle vient tout juste d’adopter son gris!
Par ailleurs,
ces écrits se fondent bel et bien sur des études scientifiques et non pas sur l’expérience personnelle de monsieur, madame tout le monde, voilà pourquoi elles ont beaucoup de valeur à mes yeux et j'estime qu'il devrait en être de même pour tous. Connais tu Dr SG Friedman? Son cursus? Sa formation? Ses publications dans les revues scientifiques? Il est vrai qu'elle ne cite pas les références complètes des études scientifiques sur lesquelles elle se fonde dans les textes que je t'ai transmis, car il s’agit d’articles de magazine et non pas d’articles destinés à une revue scientifique. Mais alors pourquoi ne pas aller parcourir son site internet BehaviorWorks ? Tu pourras y retrouver tout ce que tu cherches sur la punition et ses effets et si tel n’est pas le cas, tu peux contacter Dr Friedman et je t’assure qu’elle se fera une joie de te transmettre les références détaillées des études scientifiques ayant eu pour résultat de démontrer que la punition apporte de nombreux effets aversifs et doit être évité à moins de situation de vie ou de mort (par exemple, la maison est en feu).
D’ailleurs, puisque tu es dans le milieu vétérinaire si je ne m'abuse, as-tu pris connaissance de cet article du American Veterinary Society of Animal Behavior qui condamne lourdement l’usage de la punition comme forme d’éducation ?
http://avsabonline.org/uploads/position ... ements.pdfIgnorer un oiseau ne fonctione pas toujours.
Non, effectivement, il faut accompagner le tout avec du renforcement positif.
Ignorer un comportement est rarement suffisant dans la démarche. Et si effectivement, celle suggérée plus haut ne montre pas de résultat, et bien il en existe tout un autre tas de possibilité avant de recourir à la punition.
Sa lui a pris TROIS ans venir chercher une gâterie dans ma main et 5 ans de plus avant d'oser se poser sur ma main pour venir chercher la gâterie. Encore aujourd'hui, je n'ai encore jamais réussit a la caresser, elle a excessivement peur des mains. Dès que quelqu'un ne fait que la regarder, elle fige de peur. Elle vien me voir pour de la nourriture, mais rien d'autre, elle ne recherche pas ma companie ni mon affection.
L’usage de la punition n’a certainement pas pu avoir du positif chez un oiseau qui est déjà ultra craintif, non?
Alors sérieusement, quelle genre de résultat est ce que tu pense que j'ai eu en l'ignorant? Je l'ai ignorer pendant 10 ans, Elle s'en fiche royalement, elle préfère être ignorer. J'ai toute fait les méthodes douces pendant 10 ans sans aucune amélioration. Et les récompense? Comment veut tu que je récompense un bon comportement ou que je lui apprenne d'autre comportement? Pour lui donner une gâterie je doit prendre 30 seconde pour bien lui faire voire ce que j'ai dans les mains et la lui apporter très lentement? (et encore, 1 fois sur deux elle panique et se sauve)
Et bien, premièrement, la technique d'ignorer n'est pas du renforcement positif. C'est une technique appelée "extinction". Pour que cela soit du renforcement positif, il faut faire suivre le bon comportement d'un stimuli positif. Par exemple, tu lui offres les gâteries dans la gamelle. Pas de la main, mais dans son bol, donc aucune problème. Ensuite, graduellement, à son rythme à elle, elle acceptera de les prendre de la main. Et puis, pas la peine qu’elle le prenne de la main pour être une récompense efficace!! Si elle fait un son que tu aimes, tu la récompense. Elle peut bien se ficher de toi et ne pas chercher ta présence, si tu lui offres un aliment qui lui fait plaisir, tu auras ton R+. Bien sur, chaque fois que tu ajoutes une punition, tu fais un pas en arrière!!!!! Ce qui probablement explique tout ce que tu expliques, cette crainte excessive chez elle. C’est bien certain que la pauvre te craignait... C’est vraiment triste comme histoire.
Un oiseau ne reste pas craintif pendant 10 ans si on est à l’écoute de son langage, si on y va à son rythme et qu’on outrepasse pas les frontières du respect animal. Avant de travailler sur les cris par exemple, il aurait pu être opportun de gagner sa confiance d'abord. Et chose certaine, peu importe l'oiseau, son passé, si la technique est la bonne on ne met pas 10 ans à apprivoiser un oiseau.
Et puis franchement, au-delà de tout cet argumentaire, même si tu dis que la punition a montré des résultats chez toi, pourquoi courir le risque de vivre avec les effets désastreux de la punition à long terme? Moi personnellement, c’est un risque que je ne prendrai plus jamais avec aucun de mes perroquets.
Disons que toi tu me dis : « Jettes toi du 5e étage, je l’ai fait et j’en suis ressorti sans aucune blessure ! » Et que d’un autre côté, j’ai les professionnels du milieu tels que les médecins, urgentologues de première ligne, les scientifiques, les physiciens qui ont fait des études sur cobayes, qui TOUS me disent qu’ils ont vu dans plus de 99% des cas des blessures, voire des décès après une telle chute. Et bien, désolée, mais je ne prendrai pas la chance de sauter, même si tu m’assures que tu en es ressorti indemne.
C’est une analogie, bien sure, mais cela illustre bien ma pensée sur le sujet. Pourquoi prendrais-je le risque, quand tout prouve que c’est mauvais ?