Vicky, cacatoès Alba

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Vicky, cacatoès Alba

Messagepar Charlotte » Mar Jan 25, 2022 3:12 pm

Bonjour à tous, d’abord un grand merci de m’accueillir sur votre forum. Alors voilà, je me présente. Moi c’est Charlotte, j’ai 20 ans. Je viens rechercher chez vous tous les conseils que vous voudrez bien me donnez. Voilà un peu mon histoire, j’espère que vous aimez les romans.
Je suis une passionnée des animaux bien sûr, et ce depuis que je suis en âge de m’en occuper. J’ai cogéré des aquariums, j’ai eu des chats, des chiens, et j’ai sauvé beaucoup d’animaux blessés, majoritairement des oiseaux. J’ai eu beaucoup de contact avec des animaux dangereux, avec lesquels il est nécessaire de trouver un mode rationnel en adéquation avec leur fonctionnement atypiques, pour ne pas finir défigurer ou pire. J’ai toujours aimée les oiseaux, et il y a deux ans j’ai commencé à penser à l’adoption d’un perroquet. J’ai mis un an pour me décider, pendant lesquels je me suis renseigné (je suis une acharner de la recherche), notamment sur les contraintes à vie et ce que je pouvais offrir à un tel animal sur le très long terme. J’ai fait à peu près tous les domaines de recherches possibles. Les problèmes de comportements (piquage et compagnie), les contraintes quotidiennes à leur côté, la progression psychologique d’un perroquet et ses différentes phases d’évolution, etc.
J’ai observé une analyse éthologique poussé de chaque espèce étudier, dans son milieu naturel et en captivité, et comparer les résultats pour trouver les comportements résultants purement d’un contexte captif, et ceux étant liés aux bagages génétiques de l’espèce concernée. J’ai fini par me décider à en adopter un, et là j’ai commencé à faire des recherches plus spécifiques, pour cibler quelles espèces je pourrais un minimum contenter. J’ai d’emblée éliminé le cacatoès sous toute ses formes, je savais que c’était un animal complexe, et je ne me sentais pas du tout en mesure d’en assumer les soins et le bienêtre. De plus, en approfondissant sérieusement mes recherches d’un point de vue purement éthologique, je suis tombée d’accord avec le fait que ces oiseaux, pour vivre un minimum heureux (je n’ai pas dit épanoui), devaient avoir une très grande volière.
Donc, étant néophyte et pas millionnaire, je n’étais pas à la mesure de ce bel oiseau. J’ai commencé à chercher du côté des petits perroquets. Lori, trop spécifique, tant au niveau alimentation, que contraintes et éducation. Les perruches ne m’attiraient pas du tout je l’avoue, les conures non plus. Le perroquet jardine m’intéressait, il semblait répondre assez adéquatement aux conditions de vie liés à la captivité, par des schémas comportementaux démontrant une étonnante adaptation de ses instincts naturels aux réponses sensoriel de son environnement immédiat. A force de recherches, j’ai sélectionné trois candidats potentiellement éligibles à mon domicile. Je continuais mes recherches, encore sérieusement indécise.
Mais rien ne se passe jamais comme on l’entend n’est-ce pas…
Un jour, ma mère est revenue d’une animalerie qui faisait aussi jardinerie, en me disant qu’elle avait vu un très beau perroquet, vraiment doux et gentil. Avec plus d’un an de recherches acharnées à mon actif sur toutes les espèces de perroquets qui existe, je l’ai immédiatement questionné pour déterminer quel oiseau elle avait rencontré. Et là, elle commence à me dire qu’il était entièrement blanc… Je n’ai pas mis longtemps à me douter qu’elle avait croisé un Alba. Par curiosité, mais bien camper sur mes positions, je suis quand même aller avec elle dans le magasin lorsqu’elle y est retournée. Le premier contact s’est très bien passé. Je l’ai prise sur moi, aucun problème. Mais je n’étais pas dupe, je sais que tous ce qui égaye un peu la journée de ces perroquets d’animalerie, c’est les badauds qui viennent les voir, ébahit par leur beauté. Donc, étant un cacatoès doté d’une grande intelligence, c’était dans son entier intérêt d’être gentille avec moi. A ce moment j’apprends que c’est une femelle de trois ans. Je n’ai pas eu de coup de cœur, même si je l’ai trouvé adorable.
J’ai attendu, pendant deux mois je suis allé la voir toutes les semaines, pour la prendre sur moi, observer l’évolution de son comportement, en étant très attentive à la moindre forme de rejet qu’elle aurait pu manifester. Au bout de deux mois, j’ai vu qu’avec tout ce qui fait une relation équilibrée (temps, patience, observation, respect), nous serions compatibles elle et moi. Mais si je n’avais pas voulu de cacatoès à la base, il y avait une raison. Jouer au poker relationnel avec un animal dont je ne connaissais les traits qu’à travers le regard des autres n’était pas de mon gout. Je savais trop bien combien cette espèce était couteuse en temps, en argent et en patience, et les conséquences psychologiques dévastatrices sur elle que pouvait avoir un abandon.
J’ai alors commencé à me poser tout un tas de questions, notamment sur les raisons profondes qui me poussait à vouloir la prendre, alors que j’étais plus que prévenue du risque. Je ne la trouvais pas spécialement belle, je ne voulais pas la voir parler ni faire des tours, ça ne m’intéressait pas du tout. Etant quelqu’un d’un peu spéciale, je ne suis pas pourvu d’amis à outrance (pour ne pas dire que je n’en ai pas du tout :), donc ce n’était pas une envie inconsciente et orgueilleuse de vouloir l’exhiber au grand public.
Et j’ai finit par comprendre ce qui m’attirait chez cet animal. Ma raison ne plaira pas à tous le monde, mais j’ai pensé que la déterminée vraiment était un gage d’honnêteté envers la relation que j’allais commencer avec cet oiseau, et comme je viens vous demander conseil, je vous l’expose également. J’aime approfondir à l’extrême une relation avec un animal, donné tout ce que j’ai pour observer la réponse de mes bestioles. J’aime les observer, et étant consciente que ces animaux sont quoi qu’il arrive vouer à la captivité, d’essayer de chaque jour d’améliorer leur condition de vie, quitte à complétement aménager mon logement en conséquence. J’ai une réelle passion pour l’observation éthologique, et j’en retire un plaisir immense lorsque, dans un contexte non naturel, j’arrive à leur apporter un tant soit peu de bonheur. Et c’est tout ce que je demande de chaque animal qui débarque chez moi, qu’il me parle, me permette de l’observer afin que je sois guidée dans le rôle que j’aime avoir : leur apporter un rayon de soleil dans un monde qui n’est pas le leur. Et voila pourquoi je voulais la récupérer. Comme je vous l’ai dit j’avais conscience que de toute manière elle finirait chez quelqu’un, et que les chances qu’elle soit abandonnée lors de l’âge critique de la maturité sexuelle était de 75 pourcents. Me sachant certes inadaptée sociale, mais douée avec les animaux (à ce qu’on me dit souvent), j’ai voulu relever le défi.
Et me voila à ramener chez moi ma petite Vicky, parfaitement consciente d’avoir succomber au syndrome du sauveur.... J’ai revu tout mon projet de vie pour elle, il me faut dix ans pour économiser, avant de pouvoir lui offrir un palace extérieur. Et là, si vous m’avez lu jusqu’ici, vous intervenez (si vous le voulez bien). Maintenant, je me pose une question purement étique et j’espère que vous pourrez m’aider. Comment peut-on faire supporter la captivité à une femelle Alba de trois ans, sans partenaire aviaire quel qu’il soit, avec moi et mes chats pour seule compagnie, pendant encore 10 ans ? J’envisage de lui offrir un compagnon lorsque j’aurais pu faire construire sa volière, mais là nous iront chez un éleveur, et c’est elle qui choisira. Mais ce n’est que dans une dizaine d’année. A savoir que, connaissant les besoins de mon amie, je vais dans peu de temps me former, notamment pour le vol libre et pour approfondir encore mes connaissances sur son espèce.
Concernant notre train de vie, le matin, je me lève, et bien quand je me lève ! Elle attend, patiemment dans sa cage, elle croule sous les jouets, donc elle a de quoi patienter. Après je suis les trois quarts de la journée dans la même pièce qu’elle, mais chacun ses espaces de vie. Elle a son air de jeu, j’ai mon bureau.
Je suis là certes, mais je ne vis pas pour elle, et elle doit comprendre qu’elle ne doit pas vivre pour moi. Je lui parle et lui accorde un peu d’attention de temps en temps. Dans la journée il peut nous arriver de jouer ensemble, mais aucune routine de mise en place, chaque journée est unique. Je prends cependant parfois un peu de temps pour les exercices, et pour les découvertes en tout genres, alimentaires, textures, nouveaux jouets. Je ne suis pas très démonstrative, donc Vicky ne croule clairement pas sous les démonstrations d’affections, ce qui m’évitera déjà des problèmes je pense. Quand elle cri pas d’attention, quand elle mord elle n’obtient rien de moi non plus, pas même un aye (j’ai une bonne résistance à la douleur). Et le soir, quand c’est l’heure de ce coucher, et bien on se couche, c’est tout. Je lui donne un aliment qu’elle n’a pas à d’autres moments de la journée lorsqu’elle est retournée dans sa cage, et lui dit affectueusement bonne nuit lorsque j’éteins, voilà. Je varie constamment l’heure du coucher pour ne pas instaurer d’habitudes délétères à sa capacité relative d’adaptation. Maintenant, j’attends votre expertise, auriez vous des pistes, des choses ou des comportements que je pourrais mettre en place pour améliorer son bien être ? Si vous m’avez lu jusqu’au bout un grand merci.
Charlotte
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