par ananas06 » Sam Fév 01, 2020 10:48 am
je voudrais, si vous me le permettez, ajouter quelque chose à cette réflexion.
Dans le monde dans lequel on vit, tout est consommable... même les animaux! On va acheter un chaton, on l'abandonne au moment de partir en vacances et puis on en reprend un pour Noël! Je ne veux pas adhérer à cela, ça me donne la nausée!
Ainsi, lorsque j'ai coincé Pitchu notre premier pyrrhura dans la porte et qu'il est mort il y a de cela un an, j'ai eu ce malheureux réflexe d'appeler notre éleveuse pour en prendre un autre. J'aurais dû l'écouter, car c'est quelqu'un de très bien et qu'elle m'a conseiller d'attendre un peu. Cependant, je considérais que c'était l'oiseau de mon fils et qu'il fallait que j'arrive à tout prix à le détourner de son chagrin. Ca a marché, car nous avons trouvé en Cuzco un compagnon extraordianire. J'étais tellement attachée à lui que j'ai décidé de le prendre en vacances avec nous, bien que mon conjoint puisse le garder puisqu'il devait travailler. Et puis tout a basculé dimanche dernier. Même scénario: mon plus jeune enfant me fatigue, je suis exténuée, et je ferme la porte sans regarder. Même pas brutalement cette fois, non. Je ferme la porte mais Cuzco est perché au dessus et pousse un cri déchirant... Depuis sa mort, je pense différemment. Je ne veux pas "consommer du perroquet", c'est non. On ne "remplace" pas un animal qu'on a adoré.
Mais il y a aussi ce vide que laisse un oiseau, que seuls les passionnés sont capables de comprendre. Ce silence assourdissant lorsque je suis seule à la maison. C'est tout petit un pyrhurra, mais ça prend une place folle. Dans la maison comme dans nos coeurs.
Pardon si je vous parais un peu "cul cul la praline" sur les bords. mais vous parler de lui me fait du bien.