Services animaliers à Laval
C'est l'Auberge Zen pour animaux qui s'occupera des services animaliers à Laval pour la prochaine année. L'entreprise prend dès ce jeudi le relais du Berger Blanc, qui assurait le service depuis 10 ans.
Le déménagement de la dizaine d'animaux des installations du Berger Blanc à Laval s'est effectué mercredi après-midi.
«Évidemment, nous sommes extrêmement fiers d'avoir été choisis par la Ville, a indiqué la porte-parole, Tayna Thorpe. [Le déménagement] a super bien été.»
Mme Thorpe a affirmé qu'ils travailleraient en partenariat avec l'entreprise Urgences Animales afin d'offrir le service de patrouille et de sauvetage technique.
Elle a également indiqué que l'Auberge Zen pour animaux entamait la conception d'une nouvelle unité d'urgence, qui devra être complétée dans les 30 prochains jours afin de se conformer aux exigences de la Ville de Laval.
Le nouveau gestionnaire avait présenté la soumission la plus basse (1,14 million de dollars) suivi du Berger Blanc (1,7 million de dollars). Finalement, le Centre d'aide et de protection animalier de Laval (CAPAL) a soumis la proposition la plus élevée (2, 07 millions de dollars).
L'Auberge Zen pour animaux a déjà été impliquée dans un démêlé inhabituel en 2011. En effet, l'organisme et sa propriétaire, Sandie Wand, avaient été déclarés responsables par la Cour de petites créances du mauvais traitement d'un animal sous leur garde.
En effet, on lit dans le jugement de la Cour qu'en reprenant son chien après un séjour de 24 heures, la propriétaire avait trouvé son animal «anormalement amorphe».
C'est en l'amenant à un hôpital vétérinaire de Laval qu'une spécialiste a découvert «que le chien a été sodomisé. Elle témoigne que c'est la première fois en cinq ans de pratique qu'une telle situation se présente. Le chien est dans un état lamentable.»
La Cour a condamné l'organisme à rembourser 3200 dollars à la plaignante.
«Le Tribunal retient la responsabilité de l'Auberge Zen pour animaux qui n'a pas fait la preuve qu'un tiers était responsable des dommages causés», peut-on lire dans le jugement.
Mme Thorpe a défendu l'organisme en indiquant qu'il était impossible de prouver que c'était un des employés du refuge qui avait commis l'acte, raison pour laquelle la cause ne fut pas retenue au niveau criminel.
«Il n'y a pas de personne qui a pu être identifiée en tant que responsable de cet évènement, a dit la porte-parole. Il n'y pas d'employé qui a été qualifié de personne responsable.
On ne sait même pas si c'est arrivé sur les lieux.»
Toutefois, la juge Monique Fradette avait également indiqué dans son jugement qu'aucun comportement particulier concernant le comportement du chien n'avait été noté par les employés du refuge pendant son séjour.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 85717.html