Tiki est parti...
Posté: Mer Avr 05, 2017 2:29 pm
Bonsoir,
Je viens vers vous le cœur en morceau vous annoncer l'envolée de mon tout petit Tiki.
C'était ce soir, je rentrais épuisée de ma formation et je suis allée chercher ma petite fille chez la nounou. Rien n'aurait pu me préparer au désastre que j'allais découvrir en rentrant.
Arrivée devant chez moi, je salue mes voisins qui aiment toujours beaucoup discuter et, alors que je sortais mes clefs, j’entends un genre d'alarme à l'intérieur de mon appartement. Je m'excuse, un peu affolée et ouvre la porte...
Une épaisse fumée acre et grise s'échappe alors de la porte. Je comprend seulement à présent qu'il s'agissait de l'alarme à fumée. A ce moment précis, mon téléphone portable sonne, mon homme. Comme c'était le dernier à avoir quitté la maison ce matin, je décroche, met le frein à la poussette et entre dans ce brouillard nauséabond tout en lui demandant, je cite "ce qu'il a foutu ce matin." Il me répond, un peu affolé qu'il avait effectivement du partir un poil en urgence.
Je découvre alors la raison : une casserole, laissée sur le feu, était en train de brûler. J'arrête le tout et engueule copieusement ma moitié que je n'entend pas et qui, visiblement, ne m'entend pas non plus. J'ouvre toute les fenêtres et pense tout à coup à mes oiseaux, dans une pièce un peu plus loin. Quand je découvre la cage, un calme extrêmement effrayant m'a envahis. D'un côté, Sim'bi, amorphe, et de l'autre, Tiki, allongé dans un coin.
"Tiki est mort ..." Dis-je alors à mon homme qui me fait répété un bon nombre de fois, manifestement, il ne croyait pas à cette information. Il m'annonce qu'il rentre du travail immédiatement.
Lentement, je prend mon tout petit Tiki entre mes mains et le met dans une boite. Je prends Sim'bi pour le déposer dans sa boite de transport afin de le mettre dehors. Je fini d'ouvrir les fenêtres avant d'aller retrouver ma fille, restée sur le palier, en pleurs.
A ce moment, mes mains tremblent mais je reste d'un stoïcisme qui m'étonne maintenant. Sur le parking, je vois mon homme arrivé, en pleurs et hurle en découvrant Tiki.
"J'ai appelé le vétérinaire, il peut nous prendre. Viens vite"
Je ne résiste pas, je ne le remercie pas non plus pour son initiative, ma conscience à quitté ma tête et mon corps réagis comme par réflexe. Sur le trajet, je dis et répète à mon homme qu'il doit se calmer, que je ne lui en veut pas, que ça ne sert à rien de paniquer à présent.
Le verdict du vétérinaire est péremptoire, Tiki est mort. Moi, je reste passive et spectatrice, je ne dis toujours rien. Mon cher et tendre, assez curieusement, demande à ce qu'on récupère Tiki et nous laissons Sim'bi en observation. Sim'bi est aussi amorphe que moi, incapable de se déplacer correctement et respirant péniblement. Ses yeux sont rouges. Le vétérinaire ne nous dis rien, ni dans un sens, ni dans l'autre.
Nous rentrons vers la maison en nous arrêtant en chemin près de la rivière qui coule au bord de la maison. Je ne souhaitais pas l'enterrer, je ne voulais pas de tous les regards des voisins curieux sur nous. L'endroit était tranquille et sans personne et nous avons donc laissé partir Tiki dans sa petite boite au fin de l'eau.
A ce moment, ma conscience à réintégré ma tête et j'ai fondu en larme et me suis écroulée sur le sol, paniquée.
Là, j'ai l'impression que plus rien ne va. Je ne peux pas veiller sur mon autre petit plumeau, je sens la fumée partout dans mon appartement et mon homme a du repartir à son travail.
Je me sens tellement seule à présent, vide.
Merci de m'avoir lue, cela m'a fait du bien d'écrire un coup mon ressenti.
Je viens vers vous le cœur en morceau vous annoncer l'envolée de mon tout petit Tiki.
C'était ce soir, je rentrais épuisée de ma formation et je suis allée chercher ma petite fille chez la nounou. Rien n'aurait pu me préparer au désastre que j'allais découvrir en rentrant.
Arrivée devant chez moi, je salue mes voisins qui aiment toujours beaucoup discuter et, alors que je sortais mes clefs, j’entends un genre d'alarme à l'intérieur de mon appartement. Je m'excuse, un peu affolée et ouvre la porte...
Une épaisse fumée acre et grise s'échappe alors de la porte. Je comprend seulement à présent qu'il s'agissait de l'alarme à fumée. A ce moment précis, mon téléphone portable sonne, mon homme. Comme c'était le dernier à avoir quitté la maison ce matin, je décroche, met le frein à la poussette et entre dans ce brouillard nauséabond tout en lui demandant, je cite "ce qu'il a foutu ce matin." Il me répond, un peu affolé qu'il avait effectivement du partir un poil en urgence.
Je découvre alors la raison : une casserole, laissée sur le feu, était en train de brûler. J'arrête le tout et engueule copieusement ma moitié que je n'entend pas et qui, visiblement, ne m'entend pas non plus. J'ouvre toute les fenêtres et pense tout à coup à mes oiseaux, dans une pièce un peu plus loin. Quand je découvre la cage, un calme extrêmement effrayant m'a envahis. D'un côté, Sim'bi, amorphe, et de l'autre, Tiki, allongé dans un coin.
"Tiki est mort ..." Dis-je alors à mon homme qui me fait répété un bon nombre de fois, manifestement, il ne croyait pas à cette information. Il m'annonce qu'il rentre du travail immédiatement.
Lentement, je prend mon tout petit Tiki entre mes mains et le met dans une boite. Je prends Sim'bi pour le déposer dans sa boite de transport afin de le mettre dehors. Je fini d'ouvrir les fenêtres avant d'aller retrouver ma fille, restée sur le palier, en pleurs.
A ce moment, mes mains tremblent mais je reste d'un stoïcisme qui m'étonne maintenant. Sur le parking, je vois mon homme arrivé, en pleurs et hurle en découvrant Tiki.
"J'ai appelé le vétérinaire, il peut nous prendre. Viens vite"
Je ne résiste pas, je ne le remercie pas non plus pour son initiative, ma conscience à quitté ma tête et mon corps réagis comme par réflexe. Sur le trajet, je dis et répète à mon homme qu'il doit se calmer, que je ne lui en veut pas, que ça ne sert à rien de paniquer à présent.
Le verdict du vétérinaire est péremptoire, Tiki est mort. Moi, je reste passive et spectatrice, je ne dis toujours rien. Mon cher et tendre, assez curieusement, demande à ce qu'on récupère Tiki et nous laissons Sim'bi en observation. Sim'bi est aussi amorphe que moi, incapable de se déplacer correctement et respirant péniblement. Ses yeux sont rouges. Le vétérinaire ne nous dis rien, ni dans un sens, ni dans l'autre.
Nous rentrons vers la maison en nous arrêtant en chemin près de la rivière qui coule au bord de la maison. Je ne souhaitais pas l'enterrer, je ne voulais pas de tous les regards des voisins curieux sur nous. L'endroit était tranquille et sans personne et nous avons donc laissé partir Tiki dans sa petite boite au fin de l'eau.
A ce moment, ma conscience à réintégré ma tête et j'ai fondu en larme et me suis écroulée sur le sol, paniquée.
Là, j'ai l'impression que plus rien ne va. Je ne peux pas veiller sur mon autre petit plumeau, je sens la fumée partout dans mon appartement et mon homme a du repartir à son travail.
Je me sens tellement seule à présent, vide.
Merci de m'avoir lue, cela m'a fait du bien d'écrire un coup mon ressenti.