J'ai souvent lu les messages de cette catégorie, versant quelques larmes, émue par la tristesse de ceux qui y écrivaient leurs derniers adieux à leurs perroquets. Je me demandais ce que je ferais quand j'aurais inévitablement à écrire mes adieux pour toi. Cela ne devait pas arriver si tôt, et pourtant...
Tu nous as quitté ce dimanche 13 novembre, emporté par une maladie qui ne nous a pas laissé le temps de comprendre.
À toi Koni, je dis merci. car même si tu es parti bien trop tôt, c'est six années avec toi à mes côtés auront été sans aucun doute les plus belles ! Tu t'énervais quand quelqu'un siffler, tu râlais toujours quand je te soufflais dessus, tu adorais qu'on te gratte juste sous le bec, tu aurais vendu père et mère pour un raisin ou une graine de cardi, tu prenais toute la place sur l'oreiller lors de nos grasse-matinées.
Penser que je dois continuer sans toi me tue, les larmes coulent et ne s'arrêtent plus. Tu étais ce que j'avais de plus cher et ton absence me laisse un trou tellement grand que ça me fait mal.
Je sais que maintenant plus rien de mal ne peut t'arriver, mais je dois encore m'en persuader.
Tu me manquerais indéfiniment, car je t'aimais tellement.
À toi, mon bébé, merci. Et au revoir. J'espère que nous nous reverrons un jour.
Anaïs qui t'aime.