Magnifiques, toutes ces photos de vacances.
C'est une bonne idée.
Mais pour nos vacances, pas de longs voyages jusqu'à maintenant pour nous.
Les priorités ont toujours été ailleurs, entre autres, pendant longtemps sur la moto, un hobby qui occupait nos temps libres et nos vacances d'été.
Mon épouse et moi avons eu chacun plusieurs motocyclettes , principalement des motos sports.
Acheter et entretenir deux motos neuves pour les faire rouler sur 25 000 à 30 000 km par saison finit par coûter un bras. Je roulais plus en moto, entre avril et la fin de octobre qu'en auto pendant toute l'année. Même chose pour Gaétane, bien qu'elle accumulait un peu moins de kilomètres sur son bolide. A priori, on peut penser qu'une moto ne coûte pas cher, mais détrompez-vous. À l'achat, c'est le prix d'une petite voiture (donc trois véhicules si on compte l'auto). Les assurances étaient très coûteuses, L'équipement, vêtement, casques, etc coûtent assez cher merci. En outre, on ne doit pas lésiner sur la qualité des gommes, surtout sur des modèles sports. À la fin de chaque année, tout compté, c'est au minimum l'équivalent de deux beaux voyages outre-mer qui y passait, mais jamais nous n'avons regretté.
Mais depuis toujours, nous avions aussi envie d'avoir un chien (et éventuellement des oiseaux).
Un jour, on se décide et on adopte un chien et dès lors, le coeur n'était plus à la moto. Je partais en soirée, après le travail, rejoindre le club pour une petite randonnée et je m'ennuyais de Angel. Parfois, alors que nous roulions à petite vitesse sur ce qui aurait dû être de belles randonnées, je faisais signe aux autres et partait en trombe pour venir promener mon petit Angel. Peu de temps après, j'ai dis aux "chums": "fini la moto, je termine la saison et je débarrasse ma bombe au début de la prochaine saison". En plus, comme Gaétane venait de vendre la sienne, c'était devenu plus facile à décider pour moi.
Voici quelques photos.
Lors d'une randonnée sur le Blue Ridge Parkway, fin juillet 2003.
À gauche, c'est mon épouse qui se met belle avant d'enfourcher sa Honda CBR 954, une machine ultra légère et hautes performances.
Au centre, ma Suzuki Hayabusa, à l'époque le "nec plus ultra" du grand tourisme sportif, un engin que j'ai fait modifié dès sa sortie du concessionnaire et qui développait 167 hp net sur le pneus arrière (par opposition à brut au moteur, la puissance nette représente ce qui est réellement disponible à la roue). Les motos d'aujourd'hui peuvent dépasser ce chiffre mais le torque d'une Hayabusa est encore difficile à égaler, mais je ne me tiens plus au courant des derniers développements en moto. Le compteur était "en principe" bloqué à 300km/heure, mais avec les modifications, j'ai réussi à enregistrer 312 km/h, réels au GPS. On la voit ici équipée comme un tracteur pour tirer une remorque légère de camping. Avec la remorque, si je tournais la poignée des gaz trop brusquement, à une vitesse de par exemple 100km à l'heure, la roue arrière pouvait se mettre à patiner, ce que je faisais parfois volontairement.
Dès les vacances terminées, j'enlevais l'attache remorque et je retrouvais toutes les caractéristique d'une grand tourisme sportif intégrale.
À droite, ce sont des amies qui nous ont accompagnés lors de cette randonnée.
Mais la moto, ça ne pardonne pas. Notre amie, la conjointe de l'autre couple, s'est tuée une semaine après son retour de vacances avec nous. Ça nous a bien sûr dérangés mais quand on est motard on se dit que ça fait partie des risques. Mais c'est bien dommage.
Ici, c'est Gaétane le long du Blue Ridge Parkway, un parc linéaire dans l'est des États-Unis qui s'étend sur près 700 km, entre le nord de la Virginie, jusqu'au Tennessee et en Géorgie. Aucun véhicule commerciaux n'est admis sur cette route. Uniquement des autos et des motos, encore des motos. Il y a des véhicules récréatifs, mais de petites tailles à cause de la route qui est trop sinueuse et montagneuse. C'est le paradis de la moto sur terre. Bien des gens viennent d'Europe pour faire le Blue Ridge Parkway, entre autres une section célèbre appelée Deal's Gap, où il y a 300 et quelques courbes serrées sur une distance de 11 milles. Il y a bien sûr de belles routes de moto ailleurs sur la planète, notamment dans l'Ouest du continent nord-américain mais il semble que nulle part on peut retrouver près de 1000 km (si on additionne avec le Natchez Trace), de routes sinueuses réservés à autos ou des véhicules de loisirs.
Lors de certaines été, nous nous sommes rendus jusqu'en Nouvelle-Orléans.
Quand on quitte le Blue Ridge, on descend à Nashville, Tennessee, on prend ensuite un autre parc linéaire, le Natchez Trace, qui s'étend sur près de 300 km jusqu'au Mississippi. De la ville de Natchez, sur le Mississippi, on file vers la Nouvelle-Orléans.
Ouf, les températures de 42degrés à l'ombre. Nos vacances n'étaient jamais assez longues pour nous permettre de se rendre dans l'Ouest. Faire de la moto sur de longues distances, c'est exigeant et trois semaines, c'est trop court pour traverser le continent aller et retour en un rythme de vacances.
Mais la photo ci-dessous n'est pas prise à la Nouvelle-Orléans (je dois faire un peu de recherche pour les mettre en ordre) mais à la rivière du Diable, à St-Sauveur, lors d'une courte sortie.
Une petite note: la tente à l'arrière n'est pas la mienne; pas bien conçue et trop lourde à mon goût.
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Sur la photo ci-dessous: avec la glacière installée sur l'avant de la remorque.