Tout à fait d'accord avec toi, Poussin Hawaien.
C'est le gros bon sens.
En plus du gros bon sens, il y a l'Organisation internationale de la santé animale (OIE) qui a défini sur des bases scientifiques le concept de bien-être animal:
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On entend par bien-être la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l’entourent.
Le bien-être d’un animal (évalué selon des bases scientifiques) est considéré comme satisfaisant si les critères suivants sont réunis : bon état de santé, confort suffisant, bon état nutritionnel, sécurité, possibilité d’expression du comportement naturel, absence de souffrances telles que douleur, peur ou détresse. "
Source:
http://www.oie.int/index.php?id=169&L=1&htmfile=chapitre_1.7.1.htm
Il faut noter que l'un des éléments de la définition du bien-être animal est que les animaux doivent avoir la possibilité d'exprimer leur comportement naturel.
Pour un oiseaux, voler est un comportement naturel, c'est incontestable.
Dans la même page, il y a ensuite les principes directeurs du bien-être animal, dont les 5 libertés universellement reconnus en bien-être animal.
Ce sont des mots percutants et puissants qu'il faut retenir:
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2. Les « cinq libertés » universellement reconnues (être épargné de la faim, de la soif et de la malnutrition, être épargné de la peur et de la détresse, être épargné de l’inconfort physique et thermique, être épargné de la douleur, des blessures et des maladies, et être libre d’exprimer des modes normaux de comportement) offrent des orientations précieuses pour le bien-être des animaux."
(Le soulignement est de moi).
Les recommandations de l'Organisation internationale de la santé animale sont utilisés par les États comme guides lorsqu'ils légifèrent en matière de santé ou de bien-être animal.
Et ici, pas de discrimination entre animal de compagnie ou animal d'élevage. Tous sont des animaux et méritent d'être traités convenablement.