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Retour de vacances... Pendant 3 semaines, un changement radical d'environnement et de rythme qui semble avoir fait le plus grand bien à Chopin car il se pique beaucoup moins. Pour la première fois depuis 7 mois, l'amélioration est notable.
Voir un perroquet se piquer, se déplumer jour après jour, s'arracher frénétiquement le duvet au fur et à mesure qu'il repousse, espérer, croire à l'amélioration, puis douter, désespérer, essayer de cacher son désarroi, à son plumeau (qui n'en est plus tout à fait un), mais aussi à ses proches connaissances, est une épreuve que je ne souhaite à personne.
Ce moment de répit est donc le bienvenue comme vous pouvez vous en douter.
Il faut dire que depuis presque 2 mois, je me suis pas mal remis en question par rapport à mon comportement vis à vis de lui et la relation très fusionnelle que nous avions. Et cela semble payer, même si l'amélioration est encore trés fragile.
J'ai même opéré un virage à 180°. D'une part, je le laisse beaucoup plus souvent dans sa cage, son "chez lui" où il se sent certainement en sécurité, où il alterne temps de repos, jeux, vocalises, nourrissage, grignotage et conversations avec chiens et humains de la maison. Je le trouve beaucoup plus calme, moins nerveux, tout en étant toujours aussi joyeux quand il siffle ou qu'il chante ses airs préférés. Un grand bavard aussi à certaines heures de la journée.
D'autre part, nous allons beaucoup moins souvent à la grande volière. Du coup, il vole moins, excepté dans la maison. Son aisance pour voler, et sans doute aussi sa musculature, s'en ressentent certainement. Mais cela ne semble pas le déranger. Au contraire, il vole moins, mais il parait plus serein.
Disons que, d'une manière générale, je le sollicite beaucoup moins. Et bizarrement, j'ai l'impression qu'il se rapproche encore plus de moi, et même de ma femme.
Tout en restant toujours sur ses gardes (comme tout gris qui se respecte!), il est beaucoup moins craintif avec les amis, avec les visiteurs. Son quotidien est toujours très riche et rempli de diverses activités (douche, exercices d'éveil, vol rappel ou vol cible en intérieur, promenades en extérieur, etc.... mais désormais je ne lui impose plus rien, c'est lui qui décide de faire ou de ne pas faire. S'il n'a pas envie d'enfiler son harnais pour sortir, il reste dans sa volière, et ne s'en trouve apparemment pas plus malheureux. je continue à le vaporiser régulièrement à l'aloé véra car quand son plumage est mouillé, cela a pour effet de calmer ses démangeaisons, donc de réduire ses moments de picage et ses TOC qui se sont installés sournoisement au fil des semaines.
Je suis moins présent, moins "sur lui". Du coup, j'ai le sentiment que notre complicité est encore plus forte. Elle l'était déjà, mais là, c'est une relation nouvelle qui m'étonne et m'émerveille chaque jour davantage. C'est un perroquet que je qualifierai de trés conciliant, qui adore interagir avec ses humains, et qui a un grand besoin de tendresse.
Enfin, coté alimentation, j'ai réduit les graines germées (qui pouvait le rend un peu trop speed), il n'en a plus que 2 fois par semaine. J'ai aussi réduit les fruits (moins de sucre), et augmenté les légumes et les végétaux en général, une alimentation aussi proche que possible de celle que propose la nature. Je pense que cela contribue en partie à la réduction de son picage.
Voilà, on a peut-être lui et moi gagné une bataille, mais à coup sur, nous n'avons pas encore gagné la guerre dans sa totalité. Le perroquet est un animal extrêmement complexe, aussi passionnant que complexe! Je continuerai à vous tenir au courant de l'évolution comportementale de Chopin et de tout ce que je mets en oeuvre pour l'aider à vivre au mieux avec ce que je lui offre. En espérant que ce partage de vécu servira peut-être un jour à d'autres.
Ci-dessous, une petite vidéo (dans la longueur) quand Chopin retrouve son home sweet home après 3 semaines d'absence.
https://youtu.be/DqSIVKFD9pU