par Agnes Valoteau » Jeu Oct 13, 2016 12:06 pm
C'est peut être bête ce que je vais dire mais tant pis... je regarde mon oiseau et je le trouve en forme et il me parait épanoui néanmoins, parfois j'ai de la peine de le voir à comme ça, apprivoisé alors qu il devrait être dans la logique des choses , en pleine liberté ... Parfois je culpabilise car d'une certaine façon, nous contribuons un peu à la disparition de l'espèce puisque c'est pour des gens comme nous, qui les aimons certes , que la demande à augmentée et qui a provoqué le braconnage , l'appât du gain ...
Agnès, il est inutile de culpabiliser, de penser qu'un perroquet en captivité est forcément malheureux, ou encore que, nous autres, propriétaires sérieux et responsables, contribuons à la disparition des espèces.
Je pourrais te citer au moins 10 bonnes raisons qui prouvent le contraire.
En revanche, je pense qu'il est de notre devoir de tout faire pour rendre les conditions de captivité supportables pour l'oiseaux.
Personnellement, avec mon Gris, je mets l'accent sur le vol, parce que, comme tu le dis toi même, pour un oiseau, voler est dans la logique des choses.
Pour un oiseau captif, je considère donc que c'est essentiel à son équilibre. Mais attention, si tu commences à faire voler ton perroquet, il faut pouvoir lui proposer très régulièrement, minimum plusieurs fois par semaine. De la même manière, si tu ne le sorts qu'une partie de l'année, cela n'a pas grand intérêt. Quel bénéfice si l'oiseau ne sort qu'une fois de temps en temps! Il est sans doute plus frustré qu'un oiseau qui n'a jamais connu l'expérience de voler.
Je pense donc que quand on a commencé à faire voler un perroquet, il devient un DEVOIR de le sortir le plus souvent possible, quelque soit le temps, même si la séance de vol ne dure que quelques minutes.
Et puis, puisque l'on parle d'offrir les meilleurs conditions de vie à l'oiseau captif, je pense que cela passe aussi par la présence d'un congénère.
Sur le tableau si enchanteur que vous voyez dans les vidéos de Chopin, c'est certainement l'une des plus grandes zones d'ombre: Il vit seul, sans congénère.
Pour des raisons personnelles, je n'ai pas pu encore lui prendre de compagnons à plumes. Pourtant, je suis convaincu que c'est primordial. Je ne désespère pas de convaincre Madame un jour ou l'autre!
Finalement, en terme de "conditions de vie en captivité", je trouve que le meilleur compromis est celui imaginé et appliqué par quelqu'un comme Diko:
Un couple de perroquet + une volière extérieure suffisamment grande pour que, comme son nom l'indique, les oiseaux puissent....voler!
(Je lui ai d'ailleurs souvent dit au téléphone, et pour cela, il a toute mon admiration!)
Il est incontestable que la volière les épanouie encore plus et leur donne confiance en eux.
De plus, un congénère est nécessaire pour leur permettre d'inter agir et de communiquer entre eux puisque, nous autres humains, ne sommes pas capables de parler "perroquet"!
Mais, je le répète encore, à chacun sa méthode pourvu qu'on aille tous vers le même objectif: le bien-être de nos plumeaux.