1- L'éclairage. Il faudrait essayer de recréer, à l'intérieur les variations de la lumière du soleil. On utilise l'éclairage naturel, l'éclairage au néon et on se procure une lampe full-spectrum.
2- On s'assure que notre perroquet fait suffisamment d'exercice. Il grimpe, il joue, il vole. Sachez aussi que les bains/douches sont une forme d'exercice pour les perroquets (en plus d'être essentiels à leur hygiène) En effet, se sécher est une bonne dépense d'énergie pour eux.
3-On apprend à notre perroquet à socialiser, mais aussi à s'occuper seul. La dépendance à l'humain est un problème significatif chez plusieurs perroquets.
4- Ce point arrive en quatrième, mais aurait dû être énoncé en premier lieu. Une visite chez le vétérinaire s'impose annuellement, et on n'hésite pas y retourné si l'on décèle un problème de picage. Régler un trouble de santé, même tout à fait mineur, peut avoir un impact très positif sur la mauvaise manie du perroquet.
5- Il faut revoir le menu du perroquet qui s'arrache les plumes. On s'assure qu'il mange une variété d'aliments frais, nutritif, stimulants même. S'alimenter peut devenir un jeu en cachant des friandises, en donnant des noix entières, des fruits avec la pelure (bien rincée!). L'huile de poisson est conseillée ainsi que l'os de seiche. Les extrudés (granules) sont un bon choix tandis que les suppléments vitaminés sont à éviter s'ils n'ont pas été conseillés par un vétérinaire aviaire.
6-L'eau filtrée et l'eau embouteillée sont préférables à l'eau du robinet.
7- On laisse à l'oiseau ses plumes de vol.
8-On fournit plusieurs perchoirs, de bonnes dimensions, stables et sécuritaires. Tomber régulièrement mine la confiance du perroquet. Également des griffes trop longues l'empêchent de bien se déplacer/grimper et nuisent à son estime de soi.
9- Les jouets sont fournis en abondance. On utilise aussi ce qu'on a sous la main comme objets de destruction pour le perroquet : papier, carton, vieux tissus.
10- Dans les cas plus difficiles, on peut discuter avec notre vétérinaire de la possibilité d'employer un collier élisabéthain pour empêcher un picage plus sévère ou une automutilation. Le suivi du vétérinaire est très important dans ce cas.
D'après: The Second-Hand Parrot par Mattie Sue Athan
adapté et traduit par Marie-Maude B.